La ville, les quartiers, les bâtiments se renouvellent au fil du temps et la confrontation entre architectures contemporaines et anciennes devient le leitmotiv ordinaire du paysage urbain.
Cependant, toute requalification ponctuelle du bâti est exigeante, autant d’un point de vue technique que formel. Car, devoir construire dans des lieux souvent inadaptés à de nouvelles fonctions impose un renouvellement des typologies et des formes d’espace. Chaque chantier présente donc une situation inédite.
Dans ce contexte, toute intervention implique souplesse, adaptation et inventivité. Un défi auquel les techniques actuelles de construction bois semblent prédisposées. En raison, à la fois, d’une parfaite liberté de conception et d’excellentes performances structurelles auxquelles il faut ajouter un principe de montage à sec des éléments de construction présentant une grande efficacité environnementale. Toutes ces dispositions, distinctives du matériau lui-même, se combinent pour transformer, étendre, surélever des bâtiments existants dans une cohérence d’ensemble que favorise une réelle démarche créative comme le montrent les différents exemples de ce numéro.
Jean-Michel Hoyet