Article paru dans Séquences Bois n°147 L'air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur. Or, si la perception de bien-être lié au matériau en reste à l’état de recherche, l’une des donnée mesurable - et ainsi enseignée dans les écoles d’ingénieurs biosourcés comme l’ESB ou l’ENSTIB - est bel et bien la qualité de l’air intérieur. La notion qui refait surface dans l’intérêt collectif depuis quelques années, et ce n’est pas anodin tant il s’agit d un sujet de santé publique, notamment pour les plus fragiles, puisque son amélioration permet une réduction des allergies et des maladies respiratoires. |
Un bref regard historique nous permet de comprendre que cette notion n’est pas nouvelle, bien qu’elle ait largement évoluée au fil du temps. La conception d’une santé relative à l’air viendrait d’Hippocrate, médecin grec né à 5eme siècle av J.-C qui aurait affirmé que « les maladies proviennent les unes du régime, les autres de l’air dont l’inspiration nous fait vivre » IV° siècle avant J.-C. Ces théories du mauvais air comme seul responsable des contagions restent répandues jusqu’au début du XX° siècle (...)
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