Dossier réalisé par Jonas TOPHOVEN |
Ces dernières années, les outils de transformation du bois ont fait de gros progrès en termes de production en série de perçages, fraisages, usinages, et surtout de l’assemblage industriel de bois collés, et isolants. Les complexes biosourcés de correction acoustique, autrefois de la dentelle, sont prêts à inonder le marché. Pour autant, à ce stade, la production est davantage commandée par les capacités de transformation industrielles que par les besoins des utilisateurs. Cela se comprend parce que la réglementation varie en fonction des pays, pour l’inflammabilité, les durées de réverbération… Au moins, les courbes d’absorption sont comparables, qu’elles soient produites en France ou ailleurs. Mais le véritable juge de paix, c’est toujours la mesure in situ par un ou une acousticienne, qui valide la pertinence d’une prescription en fonction d’un aménagement intérieur d’ensemble. Mais ces mesures ne sont pas systématiques. Le Club des acousticiens bas carbone, une émergence de l’association AdivBois, les rassemble volontiers pour les présenter. Au sein du CINOV auquel l’association IBC a adhéré, un travail collaboratif est en cours pour mieux accorder le monde du calcul de structure et le monde de l’acoustique, en atténuation et correction.