Article paru dans Séquences Bois n°140 Mon attrait pour le bois est venu complètement par hasard. Mais il n’y a pas vraiment de hasard dans la vie, à commencer par mon prénom : je m’appelle Olivier. L’histoire commence quand j’ai une douzaine d’années, en vacances avec mes parents en Savoie. Nous sommes allés au lac de Roselend. C’est un barrage hydroélectrique avec une voute, que j’avais trouvé magnifique. Je me suis dis « c’est ça que je veux faire », ce n’était pas de l’architecture mais c’était de la construction. |
J’ai finalement fait l'ENSAIS (Ecole Nationale des Arts et Industries de Strasbourg), la seule formation d’architecte ouverte à un cursus d’ingénieur, mais je n’ai pas passé mon diplôme. À cette époque on pouvait se payer ce luxe là car c’était le plein emploi. Pour des raisons purement idéologiques je n’ai donc pas passé ce diplôme, pour partir à la campagne. C’était le moment du retour à la terre pour beaucoup de jeunes intellos venant, comme moi, de la ville (j’avais passé toute mon adolescence à Lyon). C’était aussi la publication de l’An 01 : on recommence tout à zéro « et c’est pas triste ». [...]
Propos recueillis par Anne-Sophie Gouyen, en Mai 2021, dans le cadre du podcast « les archi.culteurs »
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